Pouvez-vous vous dire « vert » ? Une grille d’analyse

La communication responsable est une remise en question. Être critique avec soi-même, ne plus appliquer mécaniquement les théories apprises en école de com, regarder avec un œil nouveau toutes les campagnes que l’on a mises en place, évaluer les impacts et la nécessité de toutes les possibilités à notre disposition. De quoi dégager de nouvelles perspectives…

La difficulté, si l’on peut se laisser convaincre par le principe, réside dans son application. Comment déterminer ce qu’il faut ne plus faire, comment décider de ce qui est superflu et ce qui est indispensable (notamment dans le mix médias), jusqu’où redonner de la complexité aux messages ? La question du langage est primordiale. Dès que l’on en prend conscience, on commence à être méfiant face aux buzzwords (durable…) et aux concepts creux, on s’attache à retrouver un peu de cohérence entre le discours et la réalité. Oui mais voilà, comment savoir quand on en fait trop ?

J’ai découvert récemment via Ecocom le projet des Villes en transition, qui met en pratique un concept bien connu en écologie : la résilience. « En écologie, le terme résilience fait référence à la capacité d’un écosystème à s’adapter à des évènements (chocs) extérieurs et des changements imposés », nous résume le site en question. Et dans le dossier de presse accompagnant la sortie du Manuel de Transition, ce tableau qui m’a interpellé et passionné (cliquez sur l’image pour une version plus lisible) :

Et si la notion de résilience se révélait être un bon moyen pour les communicants d’entreprise de savoir quand il peuvent sortir la grosse artillerie du vocabulaire vert/durable/écolo (avec les gros stickers verts qui clignotent), et quand il serait plus sage de rester modéré ? Au minimum, cela devrait nous appeler à plus de vigilance, même lorsque l’on considère peut-être à juste titre faire mieux que la moyenne…

 

Crédit photo : uair01, sur Flickr, image mise à disposition sous un contrat Creative Commons by.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.