Revue de web #15

On reprend les bonnes vieilles habitudes de classement pour cette revue de web, compilation de quelques-unes de mes lectures récentes. Au menu : du rugby et des hippopotames, des chaises en carton, des pesticides, des SCOP, du bio. Pas mal, non ?

Côté com

En 2009, Renault a été le premier annonceur (en achat d’espace). C’est pour ça que sa façon de communiquer est aussi importante : ses messages ont un impact démesuré. Malheureusement, avant 2009, en 2009 et en 2010, Renault greenwashe à grande échelle, et ce sont tous les communicants qui sont assimilés à ces mauvaises pratiques.
Hippopotamus + rugby = Hippo Cup, une opération mêlant côte de bœuf et tournoi des 6 nations. Non seulement j’attends le tournoi avec impatience (c’est demain, avec le très attendu Angleterre-Pays de Galles, Cymru am byth !), mais cette opération me semble cohérente, bien montée. C’est aussi de la communication responsable ! Tout juste pourrait-on regretter la trop grande insistance sur des « stars », encore qu’Imanol Harinordoquy est loin d’être Britney Spears…
Une nouvelle marque pour les SCOP. On est passé de Société coopérative de production (au départ, le O ne signifiait-il pas ouvrière ?) à Société coopérative et participative. Un changement de nom est toujours délicat, surtout quand il y a de l’attachement au concept. Ici, c’est plutôt réussi, les valeurs ressortent mieux. Par contre, le logo et le slogan…
– Vous connaissiez le greenwashing, voici le blackwashing ! C’est le point de vue de Laure Noualhat, auquel je ne souscris pas entièrement… Tout n’est pas vert non plus chez les assos écolos. Tiens, encore une idée d’article pour communicationresponsable.fr !
2035, la communication à l’heure du développement durable ? Et si on s’occupait de 2010 avant ? À l’idéal lointain, je préfère la stratégie des petits pas.
– Par exemple, dès aujourd’hui, on peut utiliser du mobilier en carton pour des stands événementiels éco-conçus. En la matière, on trouve du bon et du moins bon, ici c’est hautement recommandable. Non ?

Côté DD : environnement, labels, RSE

– Êtes-vous un artiste du développement durable ? C’est bien vu pour le vocabulaire, par contre je ne me reconnais pas dans cette description. Avant tout j’espère être un professionnel, je n’adhère pas à cette description du dilettante qui ne fait les choses que parce qu’elles sont plaisantes.
Autoroutes : 5 sociétés présentent leurs « engagements verts ». J’aime beaucoup les guillemets pour « engagements verts ». Plus que jamais, quand il ne peut s’agir que de réduire les impacts d’une activité de toute façon néfaste à l’environnement, on devrait (s’)interdire de parler de vert, de bénéfice environnemental, de donner l’impression que tout est rose (dans le vert).
Le CAC40 veut-il prendre soin de la planète ? Le titre de l’article est trompeur, il faut lire entre les lignes, pour se rendre compte que les entreprises du CAC40 sont bien conscientes que leur engagement n’est pas encore satisfaisant, mais qu’ils considèrent que l’évolution est positive depuis quelques années. Ce sur quoi on ne peut leur donner tort.
Pesticides : l’INRA brise un mythe. Ce qui est recommandé, c’est rien moins que la diminution de 50% de l’utilisation de phytosanitaires (pesticides & co.) d’ici 2012, ce qui n’affecterait pas beaucoup la productivité. Très, très bonne nouvelle.
Moins de 2 watts pour un PC. Bien sûr, cela n’est possible qu’avec un système d’exploitation peu gourmand. Donc forcément GNU/Linux.
– Alors, comme ça, les Français connaîtraient plus le développement durable, mais en auraient un peu marre ? Comme c’est étrange…
Regards croisés sur les labels. Je persiste à penser que le label bio n’est pas une garantie absolue, mais un pis-aller.
– Dans ce cas, que faut-il penser de la gamme d’épicerie asiatique certifiée bio de Jardin BIO ?
Les Public Eye Awards : les entreprises les plus irresponsables. De la (bonne) pression populaire, encore et encore.

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