Revue de web #24

Quelques mois après la précédente, je reprends mes revues de web. Tout comme je reprends un rythme de publication un tout petit peu plus régulier, accédant ainsi à la demande générale (ou quelque chose qui y ressemble). C’est l’occasion de revenir sur des news peut-être un peu anciennes, mais dont j’estime qu’elles méritent un nouveau coup de projecteur.

 

Côté communication

Tristan Lecomte a quitté Alter Eco fin mars. C’est un enjeu de communication important pour cette PME. Pas pour le grand public (Tristan qui ?), mais pour toutes les parties prenantes proches, partenaires, producteurs et acheteurs, ainsi que les clients engagés, Alter Eco, c’était Tristan Lecomte. Une telle personnification était la force de l’entreprise, mais maintenant qu’il n’est plus là la problématique consistera à ne pas perdre en identité et en différentiation. Un défi qui prendra certainement du temps.

Un guide du marketing durable est sorti. Toute initiative destinée aux professionnels, et sous-titrée « ne cédez pas à la tentation du greenwashing », mérite d’être soulignée. Promis, dès que j’ai un moment, je le commande, le lis et en fais un compte-rendu. Enfin, je le mets sur la pile avec les autres 😉

L’ARPP est grande, l’ARPP est forte, gloire à l’ARPP ! Prix d’or 2011 de l’éthique professionnelle (oui oui, éthique professionnelle !) décerné par les autorités d’auto-régulation publicitaire européennes (l’EASA), pour le code Internet support publicitaire. Comment puis-je exprimer l’étendue du dégoût que m’inspirent cet article et ce prix ? Rappelons que l’ARPP sert à garantir une impunité totale aux publicitaires en appliquant un pseudo-contrôle. Et vu l’évolution récente de la pub sur le net, toujours plus intrusive, toujours plus présente, toujours plus lourde, toujours aussi mal identifiée, toujours aussi insidieuse (bonjour le retargeting), il n’y a vraiment pas de quoi être fier. Le seul fait qu’ils s’en vantent a quelque chose de parfaitement indécent.

En Allemagne, offensive des ONG contre le greenwashing. Comme quoi, absence de système de régulation ou auto-régulation, aucune différence.

– La preuve que l’auto-régulation publicitaire est inopérante, c’est que les cas de greenwashing sont toujours aussi nombreux : Dop, Puma, Coca-Cola (à rapprocher de cette annonce, entre autres), Arc International (avec au passage une petite censure de mon commentaire, mais je suis sûr que ce n’est qu’un oubli). Et après Fukushima, comment percevoir autrement la si belle représentation graphique de l’histoire de l’énergie par Areva ?

L’objectif de transparence déteint-il sur la pub ?

– Réponse possible à la question précédente sous la forme d’une conférence TED : Morgan Spurlock tente de se faire sponsoriser pour un documentaire qui montre le fonctionnement de l’industrie publicitaire… et il y parvient.

 

Côté DD & co

CarrotMob débarque en France. Affaire à suivre.

Un top 20 des sites et blogs sur l’environnement, de quoi enrichir ma veille quotidienne sur le sujet !

Les ONG identifient 22 perturbateurs hormonaux à réglementer d’urgence. Si mes clients travaillaient avec ces substances, je leur conseillerais d’anticiper une éventuelle mise en cause. Qui leur pendrait au nez.

Dur, dur d’être écolo, ou comment mettre en perspective notre façon d' »être écolo ».

– Enfin, tradition oblige, une petite dernière sur un ton humoristique : aux USA, le Tea Party assimile le développement durable à « un communisme rampant ». No comment.

2 comments to “Revue de web #24”
    • Oui, le retour de la suite de la vengeance ! 😉 C’est l’inconvénient de cette revue de web-ci, il y a beaucoup de choses à lire. D’ailleurs je ne devrais plus appeler cela « revue de web », mais plutôt « curation ». C’est tellement plus classe.

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